Afin de choisir la bonne pompe à chaleur pour vous, choisissez d'abord l'origine de ses calories :
Bien que Kelvin en ait inventé le principe il y a plus de 165 ans (1852), la pompe à chaleur (PàC) rencontre depuis quelques années seulement, après un épisode de développement dans les années 1980 à 1985, un engoûment propice...aux surprises désagréables, si l'on fonce tête baissée vers ce qui paraît être le plus simple et la solution miracle : la PàC sur l'aérothermie.
En effet, par leur volonté de recourir au plus vite aux énergies renouvelables, de nombreux clients potentiels, mal informés par des vendeurs pas toujours professionnels (manque d'expérience ou d'analyse ou de qualité de conseil, ou tout simplement pressés de vendre coûte que coûte -surtout aux clients) et ainsi ignorants le bon choix du matériel le plus adéquat, se ruent vers la PàC sur l'aérothermie, produit le plus facile à installer.
Or, la puissance calorifique restituée (PcR en Kw), la consommation électrique (Pa instantanée en Kw/h), le rendement par température extérieure (TE°), la durabilité des pompes à chaleur, et, au final, leur coût d'exploitation dépendent totalement de la température du milieu d'origine des calories qu'elles prélèvent pour les restituer aux systèmes de chauffage : dès que la TE° descend en dessous de +5°, les PàC sur l'aérothermie chutent fortement en performance et en rendement (voir notre chapitre Aérothermie : NON, sauf si).
Aussi, notre société, grâce à l'expérience en énergies renouvelables de ses créateurs (35 ans), saura vous conseiller le meilleur choix (la géothermie) et vous aider à réussir l'installation la plus performante pour de très nombreuses années (contact : téléphone : 02 38 58 01 57, courriel adhere-expert@gmail.com). En effet, les 3 types de PàC existantes ne répondent donc pas tous aux critères évoqués ci-dessus.
En ordre de satisfaction grandissante (du MOINS qu'il ne faut pas retenir vers le PLUS qui vous satisfera), ces 3 types de PàC sont :
- La PàC sur l'aérothermie : son rendement global est le moins bon, car il dépend totalement de la TE°. Par TE° froide (+2° à +4° et moins), surtout en périodes humides, sa PcR en Kw chute fortement alors que sa Pa en Kw/h s'élève fortement (voir article spécifique sur l'aérothermie). Il est impératif de prévoir un moyen de remplacement : chaudière fuël ou gaz, ou résistances électriques (dans ce dernier cas, prévoir un abonnement EDF fort), sous peine de connaître des difficultés de chauffage et des factures élevées. Sa durée de vie est également la plus courte en général : 10 ans avec un rendement assez moyen. Nous déconseillons clairement l'aérothermie.
- La PàC géothermique sur capteurs horizontaux ou sondes verticales : son rendement sera bien meilleur que l'aérothermie par TE° froide. Cependant, son recours à un fluide caloporteur en circuit fermé, dont la T° finit par baisser sensiblement pour aller vers 0°, voire par être négative par grand froid, fait chuter son coefficient de performance (COP) et sa PcR en Kw. A titre indicatif, à Pa égale et même un peu supérieure, sa PcR est égale à 2/3 de celle de la PàC sur l'aquathermie. Exemples : à modèle identique, une PaC restitue 21 Kw en aquathermie et seulement 14 Kw en sol/eau, ou 30 Kw en aquathermie et seulement 20 Kw en sol/eau. Mais avec un circuit de captage suffisant, voire un peu surdimensionné, la PàC la PàC sol/eau assurera la production de chaleur quelle que soit la TE°. C'est le second bon choix avec une préférence pour la PàC sur sondes verticales un peu plus performante et moins contraignante.
- La PàC géothermique sur l'eau de forage (aquathermie) : c'est la reine des PàC. Son rendement est, de très loin, le meilleur car la T° de l'eau puisée est constante (de +11° à +13°). C'est le gage de la plus haute performance calorifique, des factures de chauffage les plus basses et donc du plus grand respect de l'écologie. C'est aussi, à l'expérience des 30 dernières années, celle qui est la plus fiable et la plus durable : de nombreuses PàC sur l'aquathermie de 20 ans, 25 ans ou 30 ans fonctionnent encore très bien. Elle est moins proposée car sa mise en oeuvre nécessite des connaissances techniques et un soin d'installation de très haut niveau, mais elle est incomparable. Il faut bien choisir son spécialiste. A noter que l'eau puisée qui a perdu de 2° à 4° à son passage en échangeur primaire est rejetée dans le sol sans aucune altération de sa qualité. C'est le choix à retenir en priorité.